Réglementations des Skates Électriques en Europe

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L’Europe avance à son rythme vers la mobilité électrique, mais chaque pays trace sa propre voie quand il s’agit des skateboards électriques. En France, en Allemagne, en Roumanie, en Lituanie, en Italie ou encore en Suède, les règles changent : vitesse maximale, zones autorisées, assurance, ou simple tolérance locale… difficile de s’y retrouver.
Chez Evolve, on sait que nos riders voyagent, explorent et aiment découvrir de nouveaux terrains de jeu. Cet article vous aide à faire le point sur la réglementation du skate électrique en Europe, pour savoir où vous pouvez rider librement, et où il vaut mieux rester discret — tout en gardant le plaisir et la performance au cœur du ride.

Les pays avec une réglementation claire

⚖️ Cadre légal officiel

Depuis 2019, les skateboards électriques sont officiellement reconnus en France comme EDPM (Engins de Déplacement Personnel Motorisés). Cela signifie que leur usage sur la voie publique est réglementé, avec des conditions bien précises.

Chez Evolve, nous proposons des modèles conformes à la réglementation française, pour que vous puissiez rider légalement, sans compromettre le plaisir ni la performance. La vitesse est limitée à 25 km/h, et les équipements suivants sont inclus :

  • Feux avant et arrière

  • Avertisseur sonore (sonnette)

  • Catadioptres réfléchissants

Où peut-on rouler ?

  • En ville : sur les pistes cyclables ou la chaussée si la route est limitée à 50 km/h

  • Hors agglomération : uniquement sur les pistes cyclables et voies vertes

  • Interdit : sur les trottoirs, sauf autorisation locale

Règles à respecter :

  • Avoir au moins 14 ans

  • Disposer d’une assurance responsabilité civile

  • Utiliser les feux et avertisseurs

  • Respecter le code de la route

  • Le port du casque est fortement recommandé

⚠️ Les infractions peuvent entraîner des amendes allant jusqu’à 1 500 €.


Choisir un modèle Evolve conforme, c’est rouler librement, en toute légalité.
Pour toute question, notre équipe reste disponible pour vous conseiller.

⚖️ Cadre légal officiel

Depuis le 1er juin 2019, les skateboards électriques sont reconnus comme "engins de déplacement motorisés" en Belgique. Il s'agit de véhicules à moteur à deux roues ou plus, dont la vitesse maximale par construction ne dépasse pas 25 km/h.

Ils font partie de la catégorie des engins de micro-mobilité, au même titre que les trottinettes électriques, monoroues, hoverboards, etc.

Où peut-on rouler ?

  • Si vous roulez à moins de 6 km/h (au pas) : vous êtes assimilé à un piéton et devez emprunter les trottoirs.

  • Si vous roulez à plus de 6 km/h : vous êtes assimilé à un cycliste. Vous devez utiliser les pistes cyclables lorsqu’elles sont disponibles, ou rouler à droite sur la chaussée.

  • Circulation autorisée sur le RAVeL, à condition que l’engin ne dépasse pas 25 km/h.

Règles à respecter :

  • Pas d’obligation de permis ni d’immatriculation

  • Pas d’assurance obligatoire si la vitesse est limitée à 25 km/h, mais une assurance RC familiale est fortement recommandée

  • Équipement de sécurité obligatoire : vêtements réfléchissants, éclairage visible

  • Le port du casque et des protections est conseillé, bien que non obligatoire

  • Respect strict du code de la route, notamment les priorités, signalisations et zones partagées

⚠️ Si votre engin peut dépasser les 25 km/h, d'autres obligations s'appliquent (homologation, assurance, port du casque, etc.).

⚖️ Cadre légal officiel

Depuis le 1er juillet 2025, les Pays-Bas autorisent officiellement la circulation des engins de déplacement motorisés (EDM) sur la voie publique – trottinettes, monoroues, gyroroues, etc. – sous conditions strictes :

  • Vitesse maximale : 25 km/h

  • Puissance nominale maximale : 4 000 W (4 kW)

  • Homologation RDW obligatoire

  • Immatriculation avec plaque

  • Assurance responsabilité civile obligatoire

⚠️ Tous les skateboards électriques Evolve dépassent la puissance nominale autorisée de 4 kW.
Ils ne peuvent donc pas être immatriculés ni homologués pour la voie publique aux Pays-Bas à ce jour.

Cela signifie qu’ils ne peuvent légalement être utilisés que sur des terrains privés ou dans des espaces fermés.

La Finlande dispose d’un cadre réglementaire clair pour les véhicules électriques légers. Les skateboards électriques sont reconnus et leur statut dépend de leurs caractéristiques techniques (puissance et vitesse).


⚖️ Cadre juridique

La loi distingue trois catégories :

  • Aide à la marche : vitesse maximale de 15 km/h et puissance inférieure ou égale à 1 kW → assimilé à un piéton.

  • Véhicule électrique léger : vitesse comprise entre 16 et 25 km/h avec une puissance ≤ 1 kW → assimilé à un vélo.

  • Cyclomoteur : au-delà de 25 km/h ou de 1 kW → immatriculation, assurance et permis nécessaires.

👉 Concrètement, la plupart des e-skates du marché entrent dans la catégorie des véhicules électriques légers et sont donc autorisés, à condition d’être bridés à 25 km/h et de respecter la puissance limite.


🚦 Nouveautés 2025

Depuis 2025, plusieurs règles supplémentaires renforcent la sécurité :

  • Âge minimum fixé à 15 ans.

  • Limite d’alcoolémie fixée à 0,5 ‰, identique à celle des automobilistes.

  • Port du casque fortement recommandé (et souvent exigé dans la pratique).

  • Pour les services de location, obligation d’obtenir une licence municipale.


📍 Où rouler en Finlande ?

  • Pistes cyclables : autorisées pour les e-skates conformes.

  • Routes : autorisées si aucune piste cyclable n’est disponible.

  • Trottoirs : interdits sauf pour les engins considérés comme “piétons” (≤ 15 km/h).


⚠️ Conclusion

En Finlande, les skateboards électriques bénéficient d’un cadre légal favorable. Tant qu’ils respectent la limite de 25 km/h et la puissance de 1 kW, ils sont assimilés à des vélos et peuvent circuler sur les pistes cyclables sans contrainte excessive.

👉 Attention toutefois : les modèles plus puissants sont classés comme cyclomoteurs et soumis à une réglementation spécifique (assurance, permis, immatriculation).

En Lituanie, la législation encadre désormais clairement les véhicules électriques légers, regroupés sous le terme de « véhicules de micromobilité électrique ». Les skateboards électriques peuvent y être inclus, selon leurs caractéristiques techniques.


⚖️ Cadre légal officiel

  • Un véhicule de micromobilité électrique est défini comme un engin destiné à une personne, propulsé électriquement, avec une puissance maximale de 1 kW, une vitesse maximale de 25 km/h, et une hauteur de siège (le cas échéant) inférieure à 540 mm.

  • Dans ce cadre, aucune immatriculation, assurance, ou contrôle technique n’est nécessaire, tant que ces conditions sont respectées.

  • Les véhicules plus puissants (1–4 kW) ou plus rapides (25–45 km/h) sont reclassés en cyclomoteurs. Ceux-ci nécessitent immatriculation, assurance, contrôle technique ainsi qu’un permis de conduire de catégorie AM.

🚦 Règles de circulation et conditions

  • Conduite interdite en état d’ivresse : les contrôles sont renforcés.

  • Interdiction de circuler sur les trottoirs.

  • Utilisation autorisée : voies routières, pistes cyclables, accotements ou zones résidentielles, selon les cas.

  • Âge minimum : 16 ans, ou 14 ans avec formation et certificat scolaire. En zone résidentielle, aucun âge minimum mais les moins de 10 ans doivent être accompagnés d’un adulte.


⚠️ Conclusion

La Lituanie offre un cadre légal favorable aux skateboards électriques conformes (puissance ≤ 1 kW, vitesse ≤ 25 km/h) : ils sont autorisés sans contraintes administratives lourdes, à condition de respecter les règles de circulation et de sécurité.

En Lettonie, les skateboards électriques ne bénéficient pas d’un statut législatif propre, mais les règles récemment mises en place pour les trottinettes électriques offrent une base d’interprétation utile. Si tu roules avec un e-skate, tu te trouves dans une zone réglementaire partiellement définie.


Réglementation en vigueur (trottinettes — potentiellement e-skates)

  • Enregistrement obligatoire depuis le 1er avril 2024 : seuls les engins électriques (scooters, vélos, etc.) immatriculés avec un autocollant d’État visible sont autorisés à circuler sur la voie publique.

  • Vitesse maximale : limitée à 25 km/h.

  • Puissance maximale : ne doit pas dépasser 1 000 watts (1 kW).

  • Âge minimum : 14 ans révolus pour rouler légalement. Les personnes de moins de 18 ans doivent détenir un permis cycliste.

  • Casque conseillé : fortement recommandé, mais non obligatoire.

  • Équipement minimal obligatoire : freins opérationnels, feu avant blanc, feu arrière rouge.

  • Limite d’alcoolémie : fixée à 0,5 ‰.


Application aux skateboards électriques

  • Officiellement, les e-skates ne sont pas cités dans les textes, mais s’ils circulent sur la voie publique, les autorités peuvent les traiter comme s’il s’agissait de trottinettes électriques.

  • Cela implique, en pratique, de s’assurer qu’ils sont immatriculés (autocollant obligatoire), bridés à 25 km/h, équipés comme exigé et, pour les moins de 18 ans, accompagnés d’un permis cycliste valide.

  • Tout engin non conforme peut être considéré comme non autorisé, voire sanctionné.


Conclusion

En Lettonie, les skateboards électriques se trouvent dans une zone grise légale, mais les règles appliquées aux trottinettes électriques sont un bon indicateur des attentes légales. Pour rouler en toute sécurité (et légalité) :

  • Vérifie qu’il soit en dessous des 1 kW et 25 km/h.

  • Enregistre-le via le site des autorités (CSDD) pour obtenir l’autocollant.

  • Équipe-le en conséquence (feux, freins).

  • Et pour les mineurs, n’oublie pas le permis cycliste.

À Malte, la législation encadre strictement les engins de mobilité électrique légers comme les trottinettes. Bien que les skateboards électriques (e-skates) ne soient pas spécifiquement mentionnés, les règles existantes offrent un bon point de référence pour évaluer leur statut.


Cadre légal établi (pour les trottinettes électriques)

  • Tous les engins électriques doivent être enregistrés, assurés, et licenciés auprès des autorités de transport, avec un autocollant d’immatriculation visiblement placé sur l’engin.

  • Le coût comprend une taxe administrative unique, plus un droit annuel pour les véhicules utilisés sur la voie publique.

  • Seuls les détenteurs d’un permis de conduire A, B ou AM (18 ans et plus) peuvent conduire un engin électrique sur la route. Le conducteur doit démontrer qu’il connaît bien le code de la route (test théorique).

  • La vitesse maximale autorisée est de 20 km/h sur les routes, et 10 km/h dans les zones piétonnes ou promeneurs.

  • Le gilet réfléchissant est obligatoire de nuit. Le casque est fortement recommandé.

  • Il est interdit de circuler dans les tunnels ou sur les routes principales (arterial/distributor roads), sous peine d’amende.

  • Le stationnement doit se faire dans des zones désignées. Les stationnements gênants peuvent entraîner des sanctions ou la confiscation immédiate de l’engin.

  • Depuis mars 2024, les trottinettes en libre-service (location) sont interdites, mais les engins privés restent autorisés.


Et pour les skateboards électriques ?

  • Il n’existe pas encore de cadre spécifique aux e-skates, mais s’ils sont utilisés sur la voie publique, les autorités pourraient les soumettre aux mêmes obligations que les trottinettes : enregistrement, assurance, vitesse limitée, permis requis.

  • Plusieurs cas rapportés montrent que l’absence de licence ou d’immatriculation peut entraîner des amendes très élevées, confirmant que les règles sont appliquées strictement.

  • En résumé, bien que non explicitement définis, les e-skates ne bénéficient pas d’exemption : mieux vaut présumer qu’ils sont soumis aux exigences existantes.


Conclusion

À Malte, le cadre juridique est bien établi pour les scooters électriques privés : enregistres, assurés, permis requis et limitations claires de vitesse et de zones de circulation.

Les skateboards électriques restent dans une zone floue, mais il est très probable qu’ils soient considérés de la même manière que les trottinettes s’ils circulent sur la voie publique – ce qui les rend juridiquement risqués sans conformité stricte.

En Pologne, les skateboards électriques sont explicitement reconnus par la loi. Ils entrent dans la catégorie des “appareils de transport personnel” (UTO), avec un cadre légal précis qui définit où et comment ils peuvent circuler.


⚖️ Statut légal actuel

  • Les e-skates sont officiellement autorisés à circuler sur la voie publique, à condition de respecter les règles des UTO.

  • La vitesse maximale autorisée est de 20 km/h sur les pistes cyclables.

  • Sur les trottoirs ou zones piétonnes, l’allure doit rester celle d’un piéton, avec priorité absolue aux piétons.

  • La circulation sur la chaussée n’est pas prévue par la loi : l’usage doit se limiter aux pistes cyclables ou aux trottoirs.


👤 Âge et conditions d’usage

  • Moins de 10 ans : interdit sur la voie publique (uniquement possible en zone résidentielle sous surveillance d’un adulte).

  • 10 à 18 ans : obligation d’avoir une carte cycliste ou un permis de conduire (AM, A1, B1 ou T).

  • 18 ans et plus : pas de permis nécessaire.


🚫 Interdictions strictes

  • Conduite sous l’influence de l’alcool ou de stupéfiants.

  • Transport de passagers, d’animaux ou d’objets encombrants.

  • Traction d’un autre véhicule.

  • Utilisation d’un téléphone tenu en main pendant la conduite.


🅿️ Stationnement

  • Possible sur les trottoirs uniquement si aucun emplacement n’est prévu.

  • Le skateboard doit être placé parallèlement au bord du trottoir et laisser au moins 1,5 mètre de passage libre pour les piétons.

  • En cas de non-respect, l’engin peut être retiré aux frais du propriétaire.


⚠️ Conclusion

La Pologne fait partie des rares pays européens à avoir clairement légalisé les skateboards électriques. Leur usage est encadré et toléré tant que les règles de circulation sont respectées : vitesse maximale de 20 km/h, priorité aux piétons sur trottoir, âge minimum et permis pour les mineurs.

👉 Cela en fait un pays où les riders peuvent évoluer en e-skate en toute légalité, sous réserve d’une conduite responsable.

En Roumanie, les e-skates sont désormais explicitement réglementés comme des véhicules de mobilité personnelle. Les règles pour les trottinettes s’appliquent également aux skateboards électriques, dès lors qu’ils circulent sur la voie publique.


Cadre juridique actuel

  • Les skateboards électriques doivent respecter une vitesse maximale de 25 km/h lorsqu’ils circulent sur la voie publique.

  • Âge minimum : permis dès 14 ans. Une discussion est en cours pour augmenter la limite à 16 ans, la location est quant à elle soumise à un minimum de 18 ans.

  • Ils peuvent circuler sur les pistes cyclables, ou, à défaut, sur la chaussée, mais jamais sur les trottoirs. La circulation dans les zones piétonnes est formellement interdite.

  • Les e-skates doivent être équipés d’un système de freinage fonctionnel, d’un dispositif sonore (avertisseur), ainsi que de feux et éléments réfléchissants obligatoires en conditions de faible visibilité.

  • Stationnement : à l’instar des vélos, il est autorisé sur les trottoirs si aucun emplacement dédié n’existe, à condition de ne pas obstruer le passage des piétons.

  • Le casque est obligatoire pour les utilisateurs âgés de 14 à 16 ans.

  • Tolérance zéro pour l’alcool : le taux maximal d’alcoolémie autorisé est de 0 ‰.

  • Pas d’immatriculation ni d’assurance obligatoires pour les e-skates conformes aux limites de puissance et de vitesse.

  • Le téléphone doit être utilisé uniquement en mode mains libres pendant la conduite.

  • Seul un conducteur par engin est autorisé—pas de passager, d’animal ou d’objets encombrants autorisés.


Conclusion

En Roumanie, les skateboards électriques sont formellement reconnus par la législation en tant que véhicules de mobilité légère. Ils peuvent circuler légalement si :

  • Ils respectent la vitesse de 25 km/h,

  • Le conducteur a au moins 14 ans (ou plus selon la situation),

  • Ils sont correctement équipés,

  • Ils ne roulent pas sur les trottoirs et ne transportent qu’une seule personne.

Ce cadre clair fait de la Roumanie un pays où les riders peuvent évoluer en e-skate en toute légalité, à condition de bien respecter les règles.

En Slovaquie, les skateboards électriques sont inclus dans le champ de la législation. Ils sont désormais assimilés à des véhicules non motorisés, avec un statut et des règles précises pour leur usage sur la voie publique.


Statut légal

  • Les e-skates sont considérés comme non motorisés, ce qui les classe dans la même catégorie que les trottinettes électriques.

  • Les utilisateurs sont désormais considérés comme conducteurs de ces appareils, et non comme piétons — une nouveauté introduite récemment.


Conditions d’usage

  • Âge minimum : 15 ans pour pouvoir les utiliser dans la circulation routière.

  • Sur les trottoirs : possible uniquement à allure du piéton, avec priorité absolue aux piétons.

  • Sur les routes ou pistes cyclables : autorisé, mais les utilisateurs doivent se conduire comme des conducteurs, c’est-à-dire avec vigilance et respect du code de la route.

  • Téléphoner en main : permis seulement en mode mains libres. Tenir un téléphone à la main peut entraîner une amende, souvent doublée par rapport à un simple dépassement.


Conclusion

En Slovaquie, les skateboards électriques ont été intégrés dans la loi comme véhicules non motorisés, avec un âge minimum de 15 ans, et une distinction claire entre trottoir (usage piéton lent) et chaussée/pistes cyclables (usage comme véhicule).
Ce cadre offre une base légale stable, mais impose une responsabilité plus grande au rider — notamment en matière de respect du code, vitesse et équipements — pour circuler en toute légalité

En Slovénie, bien que la législation ne mentionne pas explicitement les skateboards électriques, ces engins sont traités de la même manière que les engins électriques spéciaux, ce qui leur confère une réelle légitimité juridique sous conditions.


Statut légal actuel

  • Les e-skates sont assimilés à des engins électriques spéciaux, comme les trottinettes.

  • Ils sont autorisés à circuler sur certains espaces publics, selon les règles prévues pour ces engins.


Conditions d’usage

  • Vitesse maximale : 25 km/h, sauf si les réglementations locales imposent une limite plus basse.

  • Où rouler ?

    • Pistes cyclables : autorisé.

    • Trottoirs/piétons : autorisé uniquement à allure du piéton, sans mettre les piétons en danger.

    • Chaussée : autorisé si aucune piste cyclable ou trottoir accessible n’est disponible, typiquement dans les zones résidentielles.

  • Équipement obligatoire : éclairage (feu avant et arrière) dès qu’il fait sombre ou la visibilité est réduite.


En résumé

Même sans mention stricte dans la loi, la Slovénie reconnaît indirectement les skateboards électriques comme des engins électriques spéciaux. Ils peuvent circuler légalement à condition de rester sous 25 km/h, de respecter la priorité aux piétons, et d’utiliser les voies dédiées ou autorisées en fonction du contexte local.

C’est un cadre plutôt souple et favorable, mais qui demande du jugeote : vitesse maîtrisée, anticipation, et conduite respectueuse sont les clés pour rester en règle.

En Suède, les skateboards électriques sont autorisés, mais leur statut dépend de leurs caractéristiques techniques : vitesse maximale et puissance moteur.


⚖️ Cas 1 : e-skate ≤ 250 W et ≤ 20 km/h

👉 Classé comme vélo

  • Pas de permis ni immatriculation.

  • Casque obligatoire pour les moins de 15 ans, recommandé pour les adultes.

  • Circulation sur pistes cyclables ou routes, interdite sur les trottoirs (sauf à pied).

  • Équipement obligatoire en conditions de faible luminosité : feux avant/arrière + réflecteurs.

✅ Légal et simple, mais quasiment aucun modèle commercial n’est en dessous de 250 W.


⚖️ Cas 2 : e-skate > 250 W ou > 20 km/h (ex. 6000 W bridé à 20 km/h)

👉 Classé comme cyclomoteur (moped)

  • Permis AM requis (minimum 15 ans).

  • Immatriculation et assurance obligatoires.

  • Plaque d’immatriculation obligatoire.

  • Casque obligatoire pour tous les utilisateurs.

  • Circulation sur pistes cyclables ou routes, jamais sur trottoirs.

⚠️ Même bridé à 20 km/h, un skate de 6000 W reste légalement un moped à cause de sa puissance.


🚦 Conclusion

En Suède :

  • Les e-skates “légers” (≤ 250 W / ≤ 20 km/h) sont traités comme des vélos.

  • Les e-skates “puissants” (> 250 W, même bridés) sont considérés comme des cyclomoteurs, avec toutes les contraintes associées : permis, immatriculation, assurance, casque.

👉 En pratique, la plupart des e-skates du marché (1000 W, 2000 W, 6000 W, etc.) tombent dans la catégorie cyclomoteur en Suède.

Les pays où c'est interdit

⚖️ Cadre légal officiel

En Allemagne, les skateboards électriques ne sont pas autorisés sur la voie publique. La loi impose que tout véhicule motorisé roulant sur route soit équipé d’un guidon, ce qui exclut les e-skates.

Où peut-on rouler ?

  • En dehors des routes publiques, sur des terrains privés uniquement

Règles à respecter :

  • Circuler sur voie publique est illégal

  • Possibilité de confiscation du matériel en cas de contrôle

  • Utilisation tolérée uniquement sur terrain privé

⚠️ Toute utilisation sur route peut entraîner amende ou saisie de l’engin.

Les pays où c'est flou

⚖️ Cadre légal officiel

À ce jour, les skateboards électriques ne sont pas classés dans la législation autrichienne. Contrairement aux trottinettes électriques, récemment autorisées à circuler sur la voie publique, les e-skates restent dans une zone d’incertitude juridique.

Les hoverboards et autres petits engins électriques sont autorisés sur les trottoirs, à condition de ne pas représenter un danger pour les piétons. Les skateboards électriques se situent entre ces deux catégories, sans reconnaissance claire dans la loi.

Leur puissance étant souvent comparable à celle des trottinettes électriques, il serait plus logique de les autoriser sur la route. Mais faute de texte officiel, rien ne garantit leur légalité sur la voie publique.

Où peut-on rouler ?

  • Tolérance possible sur les trottoirs, à très faible vitesse et sans gêner les piétons

  • Usage sur la route déconseillé en l’absence de cadre légal clair

Règles à respecter :

  • Circuler avec précaution et discrétion

  • Vérifier systématiquement la réglementation locale

  • Avoir une assurance RC personnelle fortement recommandée

⚠️ L’usage des e-skates en Autriche reste risqué sur la voie publique. Les autorités peuvent interpréter la loi différemment selon les régions. Une vérification locale est donc essentielle avant toute sortie.

⚖️ Cadre légal officiel

En Croatie, les skateboards électriques ne sont pas encore classifiés dans le Code de la route. Cela signifie qu’ils n’ont aucun statut légal officiel, ce qui rend leur usage juridiquement incertain sur la voie publique. Leur utilisation est donc tolérée dans certaines zones, mais reste à vos risques et périls.

Selon les définitions du Croatian Vehicle Centre, certains estiment que les e-skates pourraient être assimilés à des véhicules légers de catégorie L6 (quadricycles légers ≤ 350 kg, vitesse ≤ 45 km/h), mais cette interprétation n’a pas valeur légale et n’est pas uniformément reconnue par les autorités.

Depuis le 30 juillet 2022, une législation spécifique a été adoptée pour les trottinettes électriques, qui impose :

  • une vitesse maximale de 25 km/h,

  • une puissance moteur maximale de 600 W,

  • l’obligation du port du casque,

  • et le port d’un gilet réfléchissant de nuit ou par faible visibilité.
    Les e-scooters doivent circuler sur les pistes cyclables, ou sur les trottoirs s’il n’y a pas d’aménagement cyclable, avec prudence.

Cependant, ces règles ne s’appliquent pas officiellement aux skateboards électriques, qui ne sont mentionnés dans aucun texte à ce jour.

⚠️ La loi reste floue concernant les e-skates, et la réaction des forces de l’ordre peut varier selon les lieux. En cas de contrôle, une amende peut être appliquée pour « usage inapproprié d’un véhicule motorisé ».

À ce jour, les skateboards électriques ne sont pas reconnus dans la législation chypriote. La loi de 2022 encadre uniquement les « dispositifs de mobilité personnelle » (trottinettes électriques, monoroues, etc.), définis comme des engins motorisés avec guidon et au moins deux roues.

👉 Résultat : les e-skates ne rentrent pas dans cette catégorie, car ils n’ont pas de guidon. Ils restent donc dans une zone grise juridique.


⚖️ Que dit la loi chypriote ?

  • ✅ Les trottinettes électriques sont autorisées sur certaines routes limitées à 30 km/h, les pistes cyclables et les zones partagées piétons/vélos.

  • ❌ Les skateboards électriques ne sont pas mentionnés → ils ne sont pas légalement autorisés sur la voie publique.

  • ⚠️ En pratique, ils peuvent être tolérés sur des trottoirs ou zones piétonnes, mais seulement à très faible vitesse et sans danger pour les piétons.


🚦 Où peut-on rouler en skate électrique à Chypre ?

  • Tolérance possible : trottoirs et espaces piétons, à condition de rester discret et de ne pas gêner.

  • Usage déconseillé sur route : faute de cadre légal clair, la circulation sur la voie publique reste juridiquement risquée.


📌 Règles à respecter (par précaution)

  • Rouler avec prudence et à vitesse réduite.

  • Éviter la circulation routière.

  • Vérifier les arrêtés locaux, car certaines municipalités peuvent imposer des restrictions spécifiques.

  • Souscrire une assurance responsabilité civile (RC) est fortement recommandé.


⚠️ Conclusion

L’usage des skateboards électriques à Chypre reste incertain. Contrairement aux trottinettes électriques, ils ne sont pas intégrés dans la loi actuelle.
👉 En clair : sur la voie publique, c’est risqué car les autorités peuvent considérer un e-skate comme un véhicule motorisé non autorisé.
Le plus sûr est donc de rouler avec discrétion dans des espaces piétons, ou de privilégier des zones privées.

En 2023, le Parlement bulgare a introduit des changements majeurs dans la loi sur la circulation routière afin d’encadrer l’usage des trottinettes électriques. Ces règles visent à améliorer la sécurité routière et à aligner la Bulgarie sur les pratiques d’autres pays européens.

👉 Problème : la loi mentionne uniquement les trottinettes électriques. Les skateboards électriques ne sont pas encore reconnus officiellement, et restent donc dans une zone grise juridique.


⚖️ Que dit la loi bulgare ?

Pour les trottinettes électriques (et engins assimilés) :

  • Assurance responsabilité civile obligatoire.

  • Interdiction de circuler de nuit, même avec équipements réfléchissants.

  • Port du casque obligatoire pour tous les conducteurs.

  • Vitesse maximale autorisée : 25 km/h.

  • Obligation d’utiliser les pistes cyclables. En leur absence, circulation sur la chaussée, au plus près du côté droit.

  • Âge minimum légal : 16 ans (au lieu de 14 auparavant).

  • Interdiction d’utiliser le téléphone, de transporter des passagers, d’emmener des animaux ou de rouler sur les trottoirs, parcs, espaces verts, arrêts de bus et passages piétons.

  • Obligation de descendre aux passages piétons pour traverser à pied.

  • Limite d’alcoolémie : 0,5 ‰.


🚦 Et pour les skateboards électriques ?

  • ❌ Non mentionnés dans la loi → pas officiellement autorisés sur la voie publique.

  • ⚠️ Par analogie avec les trottinettes, ils pourraient être assimilés aux engins de mobilité personnelle, mais l’absence de texte clair laisse une incertitude.

  • En pratique, les autorités peuvent varier leur interprétation selon la ville ou la région.


📍 Où peut-on rouler en skate électrique en Bulgarie ?

  • Tolérance possible : zones piétonnes calmes, trottoirs (très lentement et sans danger pour les piétons).

  • Usage sur la route : déconseillé, faute de cadre légal précis.

  • Espaces privés : autorisés sans restriction.


📌 Conseils pour les riders

  • Circuler avec prudence et à vitesse modérée.

  • Porter un casque (fortement recommandé, même si la loi ne mentionne pas les e-skates).

  • Éviter les sorties de nuit, comme pour les trottinettes.

  • Vérifier régulièrement la réglementation locale → certaines municipalités imposent déjà des restrictions.

  • Souscrire une assurance responsabilité civile adaptée.


⚠️ Conclusion

En Bulgarie, la loi encadre désormais strictement les trottinettes électriques, mais ne dit rien sur les skateboards électriques.
👉 Cela place les e-skates dans une zone d’incertitude : leur usage sur la voie publique reste risqué et peut être sanctionné selon l’interprétation des autorités.
Le plus sûr reste donc de rouler dans des espaces privés, ou avec discrétion dans des zones piétonnes sans gêner les passants.


Depuis 2018, le Danemark a lancé une expérimentation nationale pour encadrer l’usage des nouveaux véhicules électriques légers : trottinettes, hoverboards, monoroues et skateboards électriques.

👉 Cette phase pilote a permis d’autoriser ces engins sur la voie publique, sous réserve du respect de conditions très strictes.


⚖️ Les règles de l’expérimentation

Pour être autorisé, un skateboard électrique doit :

  • Peser moins de 10 kg.

  • Ne pas dépasser 20 km/h (vitesse maximale).

  • Avoir une autonomie inférieure à 30 km.

  • Être équipé de feux et de réflecteurs, visibles à au moins 300 m.

  • Être utilisé uniquement par des conducteurs de 15 ans et plus.

  • Circuler sur les pistes cyclables (et sur la route seulement s’il n’y en a pas).

Le port du casque est obligatoire. L’alcoolémie maximale est fixée à 0,5 ‰, comme pour les autres usagers de la route.


🚦 Où rouler ?

  • ✅ Pistes cyclables : autorisé.

  • ✅ Chaussée (en l’absence de piste cyclable).

  • ❌ Interdit sur les trottoirs et zones piétonnes.


📌 En résumé

L’expérimentation danoise place les skateboards électriques au même niveau que les trottinettes électriques.
Cela fait du Danemark l’un des rares pays européens à avoir ouvert un cadre légal spécifique, même si celui-ci reste limité à des engins légers et bridés à 20 km/h.

⚠️ Attention : ces règles sont encore considérées comme temporaires et expérimentales → elles peuvent évoluer.

L’Estonie a récemment renforcé la réglementation des trottinettes électriques et des engins de mobilité légère.
👉 Mais les skateboards électriques ne sont pas explicitement mentionnés dans les textes. Comme dans beaucoup de pays européens, ils se retrouvent dans une zone grise juridique.


⚖️ Que dit la loi estonienne ?

Pour les trottinettes électriques et véhicules assimilés :

  • Vitesse maximale autorisée : 25 km/h.

  • Circulation sur pistes cyclables obligatoire. En leur absence, rouler à l’extrême droite de la chaussée.

  • Autorisation de circuler sur les trottoirs uniquement si l’on respecte les piétons et à vitesse réduite.

  • Casque obligatoire pour les moins de 16 ans (fortement recommandé pour tous).

  • Obligations d’éclairage : feu avant blanc, feu arrière rouge, réflecteurs visibles.

  • Interdiction de circuler en état d’ivresse (limite : 0,5 ‰).

  • Aux passages piétons, obligation de descendre du véhicule et traverser à pied.


🚦 Et pour les skateboards électriques ?

  • ❌ Pas cités dans la loi → absence de reconnaissance officielle.

  • ⚠️ Possibilité qu’ils soient assimilés aux « véhicules légers électriques personnels », mais ce n’est pas garanti.

  • Les forces de l’ordre peuvent donc appliquer la réglementation des trottinettes… ou considérer les e-skates comme non autorisés.


📍 Où peut-on rouler en skate électrique en Estonie ?

  • Tolérance possible : sur les pistes cyclables et les trottoirs à très basse vitesse, tant que les piétons ne sont pas gênés.

  • Usage routier : autorisé uniquement si aucune piste cyclable n’est disponible, mais juridiquement incertain pour les e-skates.

  • Espaces privés : pas de restrictions.


📌 Conseils pour riders en Estonie

  • Respecter la limite de 25 km/h et rouler avec un équipement complet (éclairage, protections).

  • Porter un casque même si vous avez plus de 16 ans.

  • Éviter les trottoirs très fréquentés.

  • Prévoir une assurance responsabilité civile, car le cadre légal est flou.

  • Se renseigner localement, car l’interprétation de la loi peut varier selon les municipalités.


⚠️ Conclusion

En Estonie, la réglementation est très claire pour les trottinettes électriques, mais les skateboards électriques ne sont pas explicitement intégrés dans la loi.
👉 Résultat : leur usage sur la voie publique reste incertain et risqué, dépendant de l’interprétation des autorités locales.

En Grèce, les skateboards électriques ne sont pas encore officiellement légalisés. Ils se trouvent dans une zone grise juridique, même si des lois sont en cours d’élaboration pour encadrer leur usage. Pour l’instant, leur circulation sur la voie publique reste considérée comme illégale.


⚖️ Statut légal actuel

  • Sur les trottoirs : les e-skates sont assimilés aux piétons. Ils doivent rouler à une vitesse très faible, maximum 6 km/h.

  • Sur la chaussée : par analogie avec les vélos, ils pourraient être tolérés jusqu’à 25 km/h, mais rien n’est précisé clairement dans la loi.

  • Étiquetage obligatoire : les véhicules de mobilité électrique doivent porter une étiquette permanente indiquant le nom du fabricant, la vitesse maximale de conception et un numéro d’identification.


⚠️ Conclusion

Aujourd’hui, les skateboards électriques sont encore illégaux en Grèce sur la voie publique. Leur usage reste limité à des espaces privés ou, à la marge, à une tolérance informelle à basse vitesse. Une évolution législative est attendue, mais en attendant, rouler en e-skate en Grèce comporte un risque juridique.

En Hongrie, il n’existe pas encore de cadre légal spécifique pour les véhicules de mobilité électrique personnelle, y compris les skateboards électriques. La réglementation reste floue et appliquée de manière variable selon les forces de l’ordre.


⚖️ Contexte juridique actuel

  • Pas de catégorie légale définie : les e-skates ne sont pas mentionnés dans le Code de la route hongrois. Ils se situent dans une zone grise, ce qui rend leur usage sur la voie publique juridiquement incertain.

  • Position officieuse : une interprétation non officielle du Ministre de l’Intérieur considère que ces engins pourraient être assimilés aux cyclomoteurs. Dans ce cas, un permis de conduire et un casque seraient requis. Toutefois, cette interprétation n’a pas de valeur légale.

  • Alternative possible : certains estiment qu’ils pourraient être assimilés à des vélos motorisés légers, impliquant moins de contraintes (pas de permis, pas d’immatriculation), mais cette interprétation reste locale et non réglementée.

  • Tolérance variable : selon les zones ou la sensibilité des agents, l’usage peut être toléré… ou sanctionné.


📌 Règles à respecter en attendant

  • Alcool : l’usage d’un e-skate en état d’ivresse est strictement interdit, et assimilé à la conduite d’un véhicule motorisé.

  • Prudence : circulation discrète, respect des piétons et vigilance accrue sont indispensables.


⚠️ Conclusion

Aujourd’hui, les skateboards électriques en Hongrie sont dans une incertitude juridique totale. Ni explicitement autorisés, ni clairement interdits, leur usage sur la voie publique reste risqué et dépend largement de l’interprétation locale des autorités.

👉 En clair : rouler en e-skate en Hongrie, c’est avancer sur un terrain légal glissant.

En Italie, les skateboards électriques (e-skates) n’ont pas encore de statut légal spécifique et demeurent dans une zone grise juridique, similaire à ce qu’était la situation des trottinettes il y a quelques années.


⚖️ Ce que dit la loi pour les trottinettes électriques

Même si cela ne concerne pas directement les e-skates, les règles très strictes imposées aux trottinettes donnent une idée du cadre qui pourrait s’appliquer à l’avenir :

  • Limite de vitesse : 20 km/h maximum, et 6 km/h dans les zones piétonnes.

  • Équipements obligatoires : freins, feux, clignotants, avertisseur sonore, éléments réfléchissants.

  • Interdiction de transporter passagers, animaux ou objets encombrants.

  • Casque obligatoire pour tous les utilisateurs.

  • À partir de juillet 2025 : obligation d’avoir une plaque d’immatriculation, une assurance et de respecter les nouvelles normes techniques.

  • Amendes renforcées : entre 100 et 400 € en cas de non-conformité.


🚦 Et pour les skateboards électriques ?

  • Actuellement, les e-skates ne sont pas explicitement mentionnés dans la loi.

  • Ils restent donc dans une zone d’incertitude : ni autorisés, ni clairement interdits.

  • Cependant, plusieurs sources indiquent que les nouvelles obligations imposées aux trottinettes (plaque, casque, assurance, vitesse) pourraient bientôt être étendues aux skateboards électriques.

  • L’usage sur la voie publique est donc risqué, car soumis à l’interprétation des autorités locales.


⚠️ Conclusion

En Italie, les trottinettes électriques sont désormais strictement encadrées, tandis que les skateboards électriques restent dans le flou juridique.
Il est probable que la réglementation suive rapidement le même chemin, avec à terme l’obligation d’assurance, de plaque et de casque.
En attendant, utiliser un e-skate en Italie reste juridiquement fragile et peut conduire à des sanctions.

En République tchèque, la loi ne mentionne pas explicitement les skateboards électriques, mais elle définit un cadre légal autour des « transporteurs personnels » auto-équilibrés qui peut s'appliquer dans certains cas.


Statut légal actuel

  • Les e-skates ne sont pas spécifiquement reconnus dans le Code de la route tchèque.

  • Les transports personnels comme les Segways auto-équilibrés sont considérés comme des piétons, autorisés à utiliser les pistes cyclables et à avancer à allure du pas lorsqu’ils sont sur des trottoirs.

  • En théorie, les e-skates pourraient être assimilés à cette catégorie, mais cela dépend de l’interprétation des autorités locales et n’est pas codifié.


Réglementation en cours

  • Le gouvernement envisage de rendre l’assurance responsabilité civile obligatoire pour certains véhicules, notamment ceux dépassant 25 km/h ou pesant plus de 25 kg. Cela pourrait s'étendre aux e-skates les plus rapides ou lourds.

  • Le texte de loi est en préparation, ce qui suggère une possible extension des obligations aux e-skates, surtout les modèles puissants.


Où peut-on circuler (si toléré) ?

  • Pistes cyclables : potentiellement autorisées si l’e-skate est assimilé à un transporteur personnel.

  • Trottoirs : usage possible à allure du piéton, selon l’interprétation locale.

  • Chaussée : non prévue dans le cadre actuel.


Conclusion

En République tchèque, les skateboards électriques sont dans une zone juridique incertaine. Bien qu’ils ne soient pas formellement interdits, leur statut dépend largement de l’interprétation des forces de l’ordre. L’obligation d’assurance pour les engins rapides ou lourds risque d’étendre la régulation à ces appareils. Pour l’instant, l’usage public reste fragile et peu cadré, ce qui exige prudence et discrétion.

Conclusion

La réglementation du e-skate en Europe reste un terrain mouvant, à l’image de cette mobilité nouvelle qui bouscule les codes. Certains pays, comme la France ou l’Allemagne, ont posé un cadre clair. D’autres, comme la Roumanie ou la Lituanie, naviguent encore entre zones grises et tolérance.
L’essentiel, c’est de rester informé, équipé et respectueux des règles locales — pour que la communauté Evolve continue de montrer l’exemple d’un ride responsable, performant et passionné.
Car peu importe le pays, la route reste la même : celle du plaisir de glisse, de la liberté, et de la maîtrise.

Cet article est fourni à titre purement informatif. Les réglementations évoluent régulièrement : le meilleur moyen de rouler en toute légalité reste de consulter les autorités compétentes du territoire sur lequel vous ridez.

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